INFO LE FIGARO – Onze jours seront accordés, dès le 1er mars, aux collaborateurs homosexuels dont le conjoint a eu un enfant.
L’entreprise peut faire mieux que la loi
De cette réunion informelle, à la demande de l’association, il n’était d’abord question que d’engagements autour de la lutte contre les discriminations, à mettre en place pour le 17 mai lors de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie. Puis, en évoquant un congé «paternité» pour les lesbiennes, revendication déjà portée devant la Commission égalité professionnelle femmes/hommes en novembre 2011, la DRH a accepté cette demande, qu’elle a même étendue aux pères gays.
«C’est une première pour l’association qui remercie vivement la direction générale de SFR pour cet esprit d’ouverture et de dialogue», s’enthousiasme HomoSFèRe. «L’entreprise peut toujours faire mieux que la loi, explique Marie-Christine Théron. Notre entreprise est très volontariste sur la diversité et sur l’égalité professionnelle. Avec 20 millions de clients, je crois qu’on représente bien cette diversité au sein de nos collaborateurs.»
Selon elle, la communauté homosexuelle n’est pas spécialement importante dans le groupe mais «accéder à cette demande correspondait à une évolution normale de notre société, alors pourquoi la refuser?», interroge-t-elle.
Les partenaires sociaux ont d’ores et déjà «donné leur accord», se félicite la directrice des RH. La fin des négociations est donc en cours et l’avantage social pourrait même voir le jour dès ce mois de février.